Poser un regard sur ce que nous avons
A chaque étape de la vie il y a des phases de transition(s), des événements extérieurs, et notre façon de gérer nos émotions face à ces évolutions.
La souffrance est omniprésente. Que vous soyez lady gaga bourrée de talent, de projets ou la personne à l’autre bout de l’open space, il y a quasi toujours une histoire « douloureuse ». Son histoire de viol, d’abandon et de grossesse non aboutie ont donné la force à Lady Gaga d’en arriver là et l’histoire vit toujours en elle. Alors comment faire pour ne pas être écrasé par la souffrance et la transformer en force ?
Certain.e.s parlent de toutes sortes de thérapies pour « apprendre à déconstruire pour mieux reconstruire, se réconcilier avec soi » mais la douleur de la vie (on l’appellera comme cela pour le moment) reste la. Il est probable qu’elle diminue mais ne disparaisse pas complètement, et d’autres événements de la vie arrivent invariablement et inévitablement et il est impossible d’être perméable à ces événements agréables ou douloureux. Avec la maturité l’importance n’est pas mise aux mêmes endroits, c’est probablement cela qui change. En prenant de nouvelles habitudes, l’on s’ouvre à d’autres états émotionnels et une autre vision de soi.
Se plaire à soi
Le regard que l’on pose sur son corps n’est quasiment jamais satisfaisant. Il y a une quête voire une injonction permanente d’amélioration qui nous bouffe. Prendre de nouvelles habitudes de vie alimentaires, sportives, s’accorder du temps, ne changera personne radicalement. Si vous souhaitez changer votre mode de vie pour tendre vers plus de bien-être c’est un cadeau inconditionnel que vous vous faites. L’attente de résultats ne doit pas être une obsession. Le discours ambiant de « c’est ok de ne plus être comme ci ou comme cela » c’est ok quand vous êtes ok avec vous-même ». Mais si certaines blessures vous ramènent à « des défauts » réels ou imaginés qui vous font souffrir, il est bien entendu important de ne pas les ignorer.
Accepter ce qui ne peut être changé
Comme la vérité absolue n’existe pas. Il me semble qu’il n’y a personne qui arrive à se contenter de tout de manière permanente. Seule la résilience qui permet de relativiser sa souffrance. Il y aura toujours cette délicieuse pâtisserie qui vous rappelle votre enfance et qui est composée à 99% de sucre. Et de l’autre côté ses nanas aux courbes parfaites qui vous font rêver. La meilleure façon de dealer avec ce genre de situation(s) c’est de réussir à se déculpabiliser et de se faire plaisir. Inutile derrière de s’affamer ou de tenter de suer pour éliminer le délice réconfortant de l’enfance.
D’après moi, déjà pouvoir faire un voyage gustatif dans le passé est une chance incroyable cela sous-entend que vous êtes bien vivant. De tendres souvenirs que vous souhaitez retrouver, que vous pouvez vous offrir cette pâtisserie est génial. Votre vie est donc douce car si votre préoccupation est de savoir comment éliminer le sucre ingurgité c’est ce que j’appelle « un problème de riche ». Un livre qui m’a beaucoup inspiré et que je recommande peut permettre d’avoir une autre vision des difficultés « L’Art subtil de s’en foutre » de Mark Manson.
Prendre de nouvelles habitudes
J’ai changé mes habitudes et voici ce que j’ai réalisé. Tendre vers un objectif d’être en meilleure forme physique, mentale est un choix excellent de vie. En revanche, il ne doit pas devenir source de souffrance à son tour.
En acceptant, que le bonheur absolu est illusoire on se déculpabilise de ne pas l’atteindre et c’est déjà un soulagement certain. La bonne nouvelle, c’est que les nouvelles habitudes lorsqu’elles font partie intégrante de votre vie vous permettent de vous sentir mieux sur bien des aspects. Qui plus est la tentation de la pâtisserie de l’enfance se fait de plus en plus rare au profit des gestes qui constituent vos nouvelles bonnes habitudes. Et ne pas attendre le bon moment pour se lancer car le moment est toujours bon.
Se faire du bien finalement c’est se foutre la paix.
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